Pour sa première participation à la foire 1-54 London, la galerie Les filles du calvaire est ravie de présenter le travail d'Abdelhak Benallou et Maya Inès Touam.
Abdelhak Benallou, né en 1992 à Chlef, vit et travaille actuellement à Paris. Ses toiles, d'un réalisme frappant, peuvent d'abord impressionner par leur pure maîtrise technique. Cependant, la véritable fascination de ses œuvres réside ailleurs. Ses portraits et natures mortes révèlent une attention méticuleuse et très intime à la réalité.
En représentant des éléments visuels qui le touchent profondément, qu'il s'agisse d'un visage ou d'un détail quotidien, il offre une vision très personnelle, jouant avec un clair-obscur artificiel. Le résultat est une peinture dont le réalisme pictural n'atténue en rien son mystère.
Après cinq années passées à l'École Supérieure des Beaux-Arts d’Alger, il a été diplômé de l'École Supérieure d’art de Dunkerque en 2019, et plus récemment de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Lauréat en février 2022 du premier prix de la deuxième édition du Prix Sarr, décerné par la collection Sarr en partenariat avec les Beaux-Arts de Paris ; lauréat en juin 2022 du Prix du portrait des amis des Beaux-arts ; sélectionné pour la bourse Emerige qui sera décernée en octobre 2022.
Née en France de parents algériens en 1988, Maya Inès Touam expérimente divers médiums et formats dans ses œuvres, puisant dans ses références culturelles occidentales. Suivant la tradition de Duchamp, elle se concentre sur l'abstraction des objets de leurs usages prévus afin de mettre en avant leur richesse et leur diversité formelle.
En s'appropriant les codes du genre de la nature morte, la photographe exprime sa double identité. Elle se révèle à travers des éléments symboliques qui résonnent en elle, évoquant ses souvenirs d'enfance, ses fantasmes hybrides d'identité ou des histoires liées à son continent d'origine.
Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2013, elle a reçu en 2017 un prix de la Fondation Alliances au Maroc. En 2021, lors d'une résidence à la Fondation H en France, elle a étendu ses recherches aux diasporas du continent africain dans le pays, offrant un regard postcolonial sur l'immigration. Récemment, elle a exposé aux Rencontres de la photographie, à l'Institut des Cultures d'Islam et au Musée de l'Histoire de l'Immigration.
Les prix sont disponibles sur demande. N'hésitez pas à nous contacter à paris@fillesducalvaire.com pour toute information complémentaire.