Vernissage le samedi 27 janvier de 15h à 18h30
Projection de la vidéo T.S.O.Y.W d’Amy Granat et Drew Heitzler
La galerie Les filles du calvaire accueillera dans son nouvel espace au 21 rue Chapon, une exposition de l’artiste Olivier Mosset du 30 janvier au 24 février 2024. L’artiste n’ayant pas bénéficié d’une exposition à Paris depuis plusieurs années, choisit à cette occasion de présenter un ensemble de pièces monumentales récentes qui ont une place centrale dans l’exposition et quelques pièces historiques.
Olivier Mosset est l’une des figures incontournables de la peinture abstraite d’après-guerre et une référence pour plusieurs générations de peintres européens et américains. S’il est connu pour avoir inventé en 67 avec Daniel Buren, Michel Parmentier et Niele Toroni l’éphémère constellation B.M.P.T, quatre artistes en révolte contre l’art institutionnel, son œuvre ne se résume pas à la fameuse série des cercles qu’il peint à l’époque ; elle est une réflexion ininterrompue pendant plus de 50 ans sur la peinture aujourd’hui. Passeur entre l’abstraction américaine et la peinture européenne, il use des monochromes et de l’abstraction géométrique à toutes échelles avec une prédilection pour le gigantisme.
« Le monochrome est ce qu’il y a de plus facile et de plus difficile » dit–il « le paradoxe du tableau, c’est que c’est bien le système qui lui donne sa place. Les différentes péripéties qui le déplacent (expositions, ventes, textes) lui permettent d’acquérir cette position qui va justement questionner ce système lui-même »
Un Mosset ailleurs n’est jamais le même Mosset.
En parallèle de son exposition personnelle rue Chapon, la galerie Les filles du calvaire accueille dans son espace historique une exposition collective sur une proposition d’Olivier Mosset et un commissariat de Sarina Basta. Cette exposition se concentrera sur le compagnonnage de Pietr Mondrian et ses réseaux d’amitiés artistiques. Son histoire, marquée par divers exils, a créé de nombreuses complicités et résonances esthétiques à travers le monde, perpétuées des décennies après la disparition de l'artiste. On en trouve l’écho à travers cette exposition où il s’agit aussi bien du compagnonnage d’Olivier Mosset.