Kate Mccgwire | GLITCH

26 Avril - 21 Juin 2025 21 rue Chapon 75003 Paris

Vernissage le samedi 26 avril 2025

Exposition du 26 avril au 21 juin 2025

 

Kate MccGwire poursuit pour cette nouvelle exposition à la galerie Les filles du calvaire, son exploration d'une étrange beauté. Elle confronte le spectateur à des contrastes subtils, parfois (plus) violents, entre esthétique attirante et forme déconcertante.

Elle captive le regard en élaborant des motifs complexes à partir de plumes chatoyantes, comme un oiseau qui chercherait à attirer son partenaire. Les formes de MccGwire sont à la fois inquiétantes et fascinantes. Elles éveillent un mélange d'attirance sensuelle et de désir teinté de crainte.

 

En ces temps incertains, le travail de MccGwire fait écho à notre désarroi. Ici, il y a quelque chose qui ne va pas, qui fonctionne à la fois avec et contre sa tendance innée à la perfection et à la vraisemblance. De nouveaux matériaux ont été introduits, de nouvelles techniques ont été apprises, et le résultat est un récit moins sûr, qui résiste à une interprétation facile.

 

La série GLITCH de “peintures-collages” occupe une place centrale dans ce thème de la perception trompeuse. Des traces denses et veloutées, réalisées avec des dépôts de carbone trouvés dans la nature, sont fragmentées puis réassemblées. Notre cerveau reconstitue instinctivement ces formes mouvantes et les relie entre elles, alors qu’elles oscillent sous nos yeux.

 

THROB, VIBRATE et BLISTER dupent le regard avec leurs surfaces palpitantes, comme la série SISSURE qui associe le cuir blanc froissé d’un agneau—évoquant notre intériorité viscérale—à la pureté de plumes blanches et duveteuses.

 

Restant fidèle à son engagement pour la réutilisation de matières et la mise en valeur des matériaux délaissés, MccGwire crée de nouvelles formes avec les oeuvres THOLE, TORQUE, and VETCH : l’acajou récupéré d’une ancienne vitrine, le contreplaqué d’une caisse abandonnée et le pin  d’un cadre démonté s’assemblent pour donner naissance à de nouvelles sculptures. Dans PELLUCID, MccGwire transforme les délicats résidus d’une imprimante 3D en un labyrinthe aux reflets infinis, réagençant et sublimant des matériaux  destinés à l’abandon.

 

En bousculant subtilement l’ordre naturel, cette exposition remet en question le statu quo. MccGwire vous invite à découvrirun univers sensuel et ambigu, vous laissant perplexe sur la véritable nature de ce que vous contemplez.