Le processus est spontané, libre comme le geste qui défigure l’image.
Deux ans après son exposition personnelle, la galerie Les filles du calvaire est heureuse d’annoncer l’exposition Love me Tender de Katrien de Blauwer, simultanément à la sortie de deux nouveaux livres “Why I hate cars” et “Dirty Scenes” aux Editions Libraryman.
La pratique artistique de Katrien de Blauwer, qui vit et travaille à Anvers (Belgique) est affaire de collage, et il faut voir derrière ce terme l’idée d’un engagement total, plus qu’une catégorie ou un genre cloisonnant. Son idylle artistique avec le collage a commencé très tôt, quand jeune femme elle étudiait l’art et la mode. Comme un prélude à ses recherches d’aujourd’hui, ses mood books de l’époque témoignaient déjà d’une boulimie pour l’image, et au-delà de l’image, d’une fascination pour sa construction. Le processus est spontané, libre comme le geste qui défigure l’image. Nouveauté dans son travail, les œuvres sont parfois peintes. Le coup de pinceau est alors aussi sec et précis que le coup de ciseaux.