« Plutôt que de travailler directement à partir d’une histoire de l’art spécifique, je collectionne des documents provenant de sources diverses : peintures, coupures de journaux et images de films, que j’épingle en studio. Ces corps, leurs gestes et leur potentiel narratif, deviennent des références libres que je reconstruis. »
La galerie Les filles du calvaire est heureuse d’annoncer l’exposition « On Sleeping and Drowning » d’Esther Teichmann qui pour la deuxième fois à Paris présentera un ensemble scénographié fidèle à son écriture plastique. De photographies peintes en vidéos et installations, l’artiste nous livre ainsi un récit spirituel, naturaliste et fragmentaire d’une sérieuse sensualité.
Les photographies envoûtantes d’Esther Teichmann témoignent de l’influence du romantisme allemand et du cinéma, sur une œuvre qui fait fi des conventions, autant qu’elle les respecte : « Plutôt que de travailler directement à partir d’une histoire de l’art spécifique, je collectionne des documents provenant de sources diverses : peintures, coupures de journaux et images de films, que j’épingle en studio. Ces corps, leurs gestes et leur potentiel narratif, deviennent des références libres que je reconstruis. » . La peinture et la photographie ne font plus qu’une. Quand l’encre et la peinture ne ruissellent pas directement sur le tirage, elles lui servent de fond. Les teintes sont subtiles, minérales et ouvrent sur un monde fantastique qui tient du rêve, aussi délirant qu’impénétrable.