Dans les grandes peintures présentées ici, de grands paysages panoramiques sont recouverts, de manière presque emphatique, de formes géométriques et d’aplats de couleurs vives. Hyde a photographié la zone de Pyramid Lake, à une cinquante de miles au nord-est de Los Angeles pendant plusieurs jours en 2009 et 2011. Dans ces peintures, des bandeaux géométriques divisent et encadrent les motifs photographiques, parfois accentuant un panorama, d’autres en mettant en lumière des détails photographiques.
Ces nouvelles œuvres emploient les tirages photographiques comme point de départ. Bien que les photographies de Hyde soient très techniques et détaillées, les images sont moins importantes en elles-même que comme symboles du médium photographique. Pour James Hyde, la photographie représente un index mémoriel du monde. Le rapport photographique véhicule une temporalité, un fragment d’un regard porté sur le monde. C’est là précisément que les peintures de Hyde ont lieu. Hyde embrasse la photographie comme contexte et objet de la peinture. Sa géométrie picturale existe indépendamment, mais en relation dynamique avec ses photographies.