"L’artiste s’attache à définir quelque chose comme un champ magnétique."
En 2012, l’exposition Devant un champ obscur dialectisait deux séries : Solo, qui mettait en scène personnages et objets, saisis dans des espaces désertiques géométrisés, et Black Screen, série d’images en négatif d’intérieurs fantomatiques. Le ciel commence ici se place dans la lignée de Solo mais aussi de La Suite d’Arles, réalisée en 2003 sur des toitures remarquables de la ville d’Arles. En effet, les prises de vue de cette nouvelle série ont lieu également sur des toits. Ils sont divers par leur architecture, leur histoire et les points de vue qu’ils offrent sur le paysage : pour l’instant Deauville, l’Observatoire de Paris, le Château de Saint-Germain-en-Laye, quelques toits autour de l’Opéra de Paris et le Château de Chambord ont été explorés par l’artiste.
Quant au titre Le ciel commence ici, il joue avec celui de la série Où commence le ciel ? (1995-1996), réponse – clin d’oeil à cette question posée il y a vingt ans.