« Chronique du trouble » est délibérément optimiste. Chacun des trois protagonistes fabrique quelque chose d’une autre poésie, une manière silencieuse de hurler les formes et de ne pas s’en laisser conter…
L’exposition rassemble trois artistes de même génération. L’un, allemand, travaille en France, l’autre, français, travaille aux États Unis, le troisième, brésilien, quand il n’est pas au bout du monde, travaille à Rio. Tout dans leur œuvre les rassemble, rien dans leur forme ne se ressemble. L’exposition travaille les prémisses du trouble, les petits troubles avant-coureurs, ceux qui, à l’échelle papillon, provoquent tout au bout de la chaîne, les lointaines catastrophes que l’on n’imagine pas encore. C’est une manière d’antidote ! (extrait du texte de Thierry Raspail)