L'exposition Santa Barbara de Diana Markosian explore la nature de la famille et le rêve américain. Par le biais d'une série de photographies mises en scène et d'une vidéo narrative, l'artiste reconsidère l'histoire de sa famille du point de vue de sa mère, se rapprochant d'elle pour la première fois en tant que femme plutôt qu'en tant que parent, et acceptant les profonds sacrifices consentis par sa mère pour devenir américaine.
Markosian (née en 1989 à Moscou) a collaboré sur ce projet avec un scénariste du feuilleton américain des années 1980, Santa Barbara, (que sa famille suivait en Russie), un directeur de casting et un groupe d'acteurs. Reliant des images des maisons d'enfance de l'artiste à Moscou et à Santa Barbara, l'œuvre reconstitue les derniers jours des Markosian en Russie post-soviétique et leur arrivée aux États-Unis. Le résultat est une relecture très personnelle du passé de l'artiste et un examen profond de l'interaction entre vision idéalisée de la vie californienne et réalité de l'expérience de l'immigrant.